Ce dimanche après-midi, l’OL s’est imposé contre Toulouse (3-0) et a enregistré sa première victoire à domicile de la saison. Lors du match, Lyon ne s’est pas distingué pour la qualité de ses installations. Si le Groupama Stadium a toujours autant fière allure, ce n’est pas le cas de la pelouse, qui est apparue très détériorée, seulement deux mois après son changement. Et ce n’est pas le glissé manqué d’Alexandre Lacazette, sur la célébration de son 2e but, qui a arrangé le tout.
Depuis la réception de Clermont le 22 octobre dernier, qui correspond au premier match sur le nouveau gazon installé, l’OL n’a joué que trois matchs à domicile. Ajoutez à cela un match de l’OL féminin en Ligue des champions (le 22 novembre dernier contre St. Pölten, ndlr) et vous obtenez une moyenne d’un match tous les 10 jours (exactement 9,8).
Un rythme très peu dense pour une pelouse d’un club professionnel, d’autant plus que le Groupama Stadium n’a pas accueilli d’évènements extra-foot (matchs de rugby, concerts ou compétitions de BMX) susceptible de détériorer l’état du gazon.
Frappée par le champignon pyricularia à l’issue de la Coupe du Monde de rugby, la pelouse du stade de l’OL avait été changée pour la deuxième fois en quatre mois en octobre dernier (elle avait été remplacée une première fois en juillet après les concerts de l’été). Une opération qui aurait coûté près de 500 000 euros à l’OL. Ça fait cher le double-changement.
Mise à contribution seulement 72 heures après son installation lors d’OL-Clermont, la pelouse du Groupama Stadium doit sûrement faire grincer des dents les staffs de l’OL et des équipes visiteur. Mais aussi celui de Didier Deschamps et de l’équipe de France, dont la sélection affrontera l’Allemagne le 23 mars prochain sur ce même pré à l’allure bien cabossée.
Faut semer des colemboles, ils bouffent les champignons!
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