La rencontre entre le football professionnel et amateur rendue possible par la Coupe de France donne lieu à des scènes dont on ne se lasse jamais. Pas un tirage de 32es de finale, qui correspond à l’entrée des clubs pensionnaires de Ligue 1 dans la compétition, ne se passe sans qu’un club amateur n’exulte de joie lorsqu’il apprend jouer un club de l’élite. C’est exactement le cas de Pontarlier (N3), qui a tiré l’OL ce lundi soir.
Reste à savoir le fond de la pensée des joueurs doubistes : la joie exprimée est-elle vraiment celle d’affronter une Ligue 1, ou d’affronter une équipe qui lutte pour son maintien susceptible d’accorder aucune importance à la coupe nationale ? Malgré les quatre divisions d’écart, le CA Pontarlier a largement les raisons d’y croire et l’OL aura pour mission de vite anéantir les espoirs francs-comtois, dans un stade Paul Robbe où les 2980 places devraient trouver preneur d’ici-là.
Le président pontissalien Bertrand Gabry compte même sur une météo capricieuse pour maximiser les chances de son équipe : "On espère des conditions extrêmes, avec du froid et de la neige, qui est notre quotidien. Avec tous ces ingrédients, on augmentera notre pourcentage de chance de gagner, qui reste faible, mais les joueurs sont déterminés", confie-t-il à France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
Un vrai rendez-vous de football amateur attend l’OL. Mal embarqués dans leur championnat cette saison, les coéquipiers de Maxence Caqueret devront prouver leur supériorité sur le terrain, le 6 janvier prochain à partir de 18h, contre des adversaires morts de faim décidés à bien négocier le "match de leur vie."