Anthony Lopes (4) : Les trois derniers clean-sheets sont l'arbre qui cache la forêt. Jeu au pied défaillant, placements hasardeux, sautes de concentration, sans oublier le début de saison manqué pour cette blessure au visage : il est temps de préparer la suite.
Rémy Riou (2) : Il a disputé les trois premières rencontres et a encaissé six buts. Le sparring-partner de 36 ans n'a plus le niveau Ligue 1.
Clinton Mata (7) : Le soldat est devenu capitaine. Sobre à défaut d'être excellent, appliqué plutôt qu'éparpillé, l'Angolais est une vraie bonne pioche. Et lui ne s'est pas caché dans les moments les plus difficiles, contrairement à ceux qui portent un brassard qu'il mériterait tant.
Saël Kumbedi (3) : Le Benjamin Button de l'OL. Plus il vieillit, moins il est fort. Trop fougueux, il joue comme un jeune labrador dans un jeu de quilles. S'il ne prend pas vite du QI football, qu'adviendra-t-il de lui ?
Jake O’Brien (7) : Avec 3 buts en 11 matchs, il a porté l'OL à de nombreuses reprises. Pourtant, qui aurait pu prédire qu'il allait jouer cette saison, et même performer ? Il n'a pas le niveau de Maldini mais un peu de sobriété et d'efficacité, c'est juste ce dont l'OL a besoin.
Dejan Lovren (4) : Solide les six premiers mois de 2023, le Croate a sombré durant l'été. Depuis, on ne voit plus que ses défauts : lent, imprécis, râleur.
Duje Caleta-Car (4) : Sorti du placard par Pierre Sage, le joueur prêté par Southampton renaît de ses cendres. Difficile de le juger sur aussi peu de matchs mais l'OL devra compter sur lui en 2024.
Sinaly Diomandé (3) : L'Ivoirien a besoin de changer d'air. Il faut dire que changer de statut tous les six mois, passant de leader de la défense à 5e choix du coach, c'est épuisant. L'Angleterre serait un excellent choix pour lui.
Nicolas Tagliafico (4) : Il n'arrive pas à retrouver son niveau d'avant-Coupe du Monde. Comme Lionel Messi au PSG, il a surperformé avant le Qatar avant de lever le pied. Ses prestations fantomatiques sans être catastrophiques sont trop récurrentes.
Henrique (3) : Le Brésilien vit probablement ses derniers moments à l'OL. S'il avait réussi à surnager jusqu'à présent, il se noit clairement sous nos yeux cette saison.
Corentin Tolisso (5) : Coco fonctionne à l'affectif. Depuis que l'OL va mieux, on retrouve par moments le joueur brillant qu'il fut avant de filer à Munich.
Maxence Caqueret (4) : A bien souvent été un poids plutôt qu'une solution pour son équipe. Le vrai point positif de cette première partie de saison, c'est qu'on lui a enfin dit de ne plus jamais tirer les coups de pied arrêtés.
Skelly Alvero (4) : On espère que l'OL ne lui a pas brûlé les ailes. Le gentil géant mérite une seconde chance et doit aller s'épanouir dans un cocon plus apaisé que celui de Décines.
Paul Akouokou (2) : Tout le monde savait. TOUT le monde. Maintenant, que fait-on de lui ?
Ainsley Maitland-Niles (3) : Sa joie d'être à Lyon se lit sur son visage. Même s'il semble enfin sortir de sa bulle, l'Anglais a encore beaucoup de chemin à parcourir pour se faire pardonner.
Mahamadou Diawara (4) : Les supporters lyonnais ont évidemment réclamé qu'il devienne titulaire après une prestation enthousiasmante. Sauf que les gamins à peine majeurs qui s'imposent en Ligue 1, ça se compte sur les doigts d'une main. Et l'ancien Parisien était visiblement le 6e doigt. A revoir, mais sur la durée.
Johann Lepenant (3) : Six (bouts de) matchs disputés puis une mise au placard puis une grave blessure. Le milieu de terrain est l'exemple-type du jeune joueur qui gagnerait à être prêté avant de voir sa carrière prometteuse sombrer.
Rayan Cherki (3) : I prefer not to speak. If I speak, I'm in big trouble with Bilel Ghazi.
Mohamed El Arouch (2) : Une minute de jeu face à Nice. Laurent Blanc a trollé des dizaines de milliers de supporters qui pensaient que le jeune milieu allait sauver l'OL. La question est désormais de savoir si l'OL peut sauver El Arouch.
Ernest Nuamah (4) : Présenté comme un crack, l'onéreux Ghanéen a encore du chemin à parcourir pour rouler sur la Ligue 1 comme il roulait sur le championnat danois.
Jeffinho (3) : Présenté comme un crack, l'onéreux Brésilien a encore du chemin à parcourir pour rouler sur la Ligue 1 comme il roulait sur le championnat auriverde.
Diego Moreira (2) : Il tient davantage de Guy Joao que de Cristiano Ronaldo. Diegzy restera probablement dans l'histoire des joueurs nuls de l'OL qu'on cite entre copains.
Tino Kadewere (4) : Le mec pas nul, mais pas bon non plus. Sympa mais pas suffisamment pour qu'on le prolonge jusqu'en 2028. Le mec du bahut avec des boutons et des notes pas terribles mais qui trouve toujours sa place dans un groupe.
Alexandre Lacazette (5) : Son triplé chanceux contre Toulouse ne fera pas oublier ces longs mois sans marquer, à balbutier son football, ou son comportement de capitaine du Costa Concordia, premier dans l'embarcation de sauvetage.
Mama Baldé (3) : La fausse bonne pioche de l'été. Encore un joueur qui n'a pas su sauter la marche trop haute et qui s'est fracassé le tibia dessus. A jamais au Panthéon avec Gaël Danic.
Pierre Sage (7) : Le sauveur. Même si la mémoire collective a effacé les premières défaites à Lens et à Marseille, l'entraîneur a relancé un vestiaire proche du suicide, voire du sabotage. A voir sur la durée.
Fabio Grosso (4) : Dans un univers parallèle, il remplaçait Laurent Blanc dès l'été dernier, construisait son équipe en éliminant les cadres toxiques et marchait sur la Ligue 1 avec un jeu léché. A la place, l'Italien a failli perdre un oeil, s'est retrouvé avec des joueurs incapables d'aligner deux passes et va avoir du mal à relancer sa carrière. Grazie mille.
Laurent Blanc (3) : Sa carrière d'entraîneur a pris fin à Lyon. Les vrais savent qu'elle s'était en réalité terminée à Paris.
Jean-François Vulliez (3) : Les dents qui rayent le parquet et des talents de comploteur. Varys dans Game of Thrones.
excellent :)
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