Avec seulement deux attaquants de formation disponibles dans son effectif professionnel, l’OL devait absolument recruter de nouvelles têtes offensives lors de ce mercato hivernal. Et David Friio l’a bien compris. Le directeur sportif, qui travaille activement sur les pistes Said Benrahma et Nemanja Matic, serait sur le point d’engager Malick Fofana, un international espoirs belge de 18 ans qui évolue à la Gantoise. Selon l’Equipe, la transaction pourrait avoisiner les 15 millions d’euros hors bonus afin de s’attacher les services de l’ailier.
A en croire le quotidien sportif, David Friio aurait convaincu Malick Fofana de rejoindre l’OL malgré l’intérêt de clubs en Premier League et en Bundesliga, et cherche encore à engager deux éléments offensifs. Malgré son jeune âge, l’attaquant endosse un rôle de titulaire indiscutable à la Gantoise, avec 19 matchs disputés pour deux buts et quatre passes décisives cette saison. A peine majeur, le Belge a déjà disputé 64 rencontres avec son club, pour un total de cinq réalisations et dix offrandes.
Un profil semblable à Ernest Nuamah ?
Comme pour son ailier ghanéen, la cellule de recrutement de l’OL semble avoir jeté son dévolu sur un profil prometteur, et à un prix non négligeable. Ernest Nuamah et Malick Fofana jouent un football assez similaire, mais le second présente tout de même quelques différences. Le natif d’Alost peut évoluer des deux côtés devant, et même dans un poste de numéro 10, là où Ernest Nuamah reste cantonné sur son aile droite.
Du haut de son mètre soixante-neuf (comme un signe), Malick Fofana dispose d’un centre de gravité très bas. Moins prolifique que son potentiel futur coéquipier lorsqu’il évoluait à Nordsjaelland, l’attaquant a tout de même un gros avantage, celui de savoir centrer, en témoigne ses dix passes décisives en carrière professionnelle.
Plutôt qu’Ernest Nuamah, le profil de Malick Fofana rappelle tant dans la manière de jouer que dans les statistiques un certain Jérémy Doku, aujourd’hui installé dans le onze du Manchester City de Pep Guardiola. La bonne pioche donc ?