C’est un nouveau week-end où le FCVB devra performer dans l’attente. Sans nouvelles de la FFF quant à un éventuel retrait de dix points au classement, le club de Philippe Terrier se déplace ce vendredi soir à Cholet, sans savoir vraiment s’il joue la montée en Ligue 2 ou le maintien en National 1. A l’aube de débuter la phase retour de cet exercice 2023-24, Villefranche se porte bien en championnat et reste sur deux nuls et trois victoires, dont la dernière en date acquise à Chouffet contre Epinal (2-0).
C’est sur un terrain synthétique que le FCVB va évoluer ce vendredi soir. Des installations que l’entraîneur caladois Romain Revelli connaît bien puisqu’il a coaché le SOC de 2018 à 2019. A Villefranche, la semaine d’entraînement a donc été adaptée : "Lundi on a jonglé entre les terrains annexe et honneur puis on a été sur le synthétique mardi et on y retournera demain (jeudi) avant de partir. On s’adapte par rapport au match. C’est une rencontre un peu à part à préparer parce que sur le synthétique, tu joues différemment", expliquait le coach du FCVB ce mercredi en conférence de presse.
Jouer différemment, contre un adversaire en quête de renouveau. Lanterne rouge du championnat à neuf points du maintien, Cholet est condamné à réaliser une seconde partie de saison canon pour se sauver en N1. D’autant plus que le SOC reste sur une série de cinq défaites d’affilée en championnat. Face à l’urgence de la situation, les dirigeants choletais sont en train d’opérer un mercato hivernal gratis, traduit par l’arrivée de cinq joueurs libres (un gardien, un défenseur et trois milieux). Ce n’est donc pas la même équipe que devrait affronter Villefranche par rapport au match aller en août dernier (victoire 2-1 du FCVB).
Même contre le dernier du championnat, Romain Revelli restait fidèle à son discours, basé sur le sportif : "On va faire en sorte de rester dans ce qu’on sait faire, s’adapter au mieux et faire le maximum pour prendre des points".
Coup d’envoi de Cholet-FCVB ce vendredi soir à 19h30, au stade Jean-Bouin.