La semaine dernière, la FFF a publié le classement des pelouses de National 1, après 19 journées de championnat. Si les clubs au passé professionnel de Châteauroux, Sochaux et le Red Star occupent les trois premières places, les clubs du Rhône ont été classées tout en bas du classement. Le FCVB et le GOAL FC, respectivement 16 et 17es pelouses de N1 (le 18e club de Versailles n’est pas comptabilisé comme il évolue sur un gazon synthétique), sont les deux cancres du championnat en matière de jardinage.
Onzième budget de N1 et habitué du championnat depuis de nombreuses saisons, le FCVB n’a pas de quoi se vanter avec ce classement. Avec une note de 11,5 sur 20 après dix matchs, la pelouse du stade Armand-Chouffet est la pire de N1. C’est pourtant sur ce même pré que Villefranche a réalisé une première partie de saison convaincante, malgré les trois matchs à rejouer qui ont fait rechuter le club à la huitième place. Un retard d’infrastructures utilisé finalement comme un avantage par Villefranche ?
Avant-dernière pelouse de N1 avec une note de 11,57 sur 20, le GOAL FC a néanmoins un classement moins surprenant (et aussi une meilleure pelouse) que son voisin de Calade. Contrainte d’évoluer au stade Jacques-Joly de l’AS Saint-Priest (N3) cet été, puis enfin dans son stade Ludovic-Giuly deux mois après le début de la saison, le promu voit son classement des pelouses correspondre à sa position à ceux des budgets du championnat (16e).
D’autant plus que deux fois cette saison, la pelouse du GOAL FC n’a pas été épargnée par les caprices météorologiques. Gorgée d’eau à deux reprises, elle n’avait pas pu accueillir Dijon en décembre, ni Sochaux ce samedi.