"Sur le plan affectif, j’étais encore plus sensible à cette vente", a confié l’ancien président de l’OL : "On a de la chance d’avoir un investisseur américain qui a une sensibilité portée sur le développement de la femme d’une manière générale et du football féminin qui est tout à fait pertinente. On observe ses premiers pas avec beaucoup d’ouverture".
Jean-Michel Aulas se dit par ailleurs, "ravi, en tant que responsable du développement du foot féminin à la FFF maintenant, qu’un investisseur extérieur puisse apporter sa pierre à l’édifice de construction d’un football féminin très ambitieux".
Il accueille cependant avec un "pincement au coeur" la future séparation entre l’OL masculin et l’OL féminin. "C’est une question de conviction. Quand Michele Kang exprime sa volonté d’avoir une équipe féminine gérée par des femmes et avec un certain nombre de spécificité, on sera attentif. Ca donne une vision sur le pas d’après de ce que j’avais essayé de faire. Il faut être ouvert et essayer de penser que c’est le bon sens des choses".
Enfin, le choix de la femme d’affaires américaine de déménager de Décines semble ne pas être complètement approuvé par l’ancien dirigeant lyonnais : "On a beaucoup investi dans ce centre d’entrainement mixte et on avait une première approche qui était de dire que le foot féminin a autant de droits et de devoirs que les garçons. Je vois que Manchester City a fait les mêmes choses. Je suis ouvert et si ça doit faire progresser le football pourquoi pas. Il y a le problème du stade, quand on a conçu le Groupama Stadium, on l’a fait avec trois volets de 20 000, 40 000 et 60 000 places. Ce n’est plus ma responsabilité. Ce que je souhaite vraiment du fond du cœur c’est que le foot féminin progresse et en particulier à Lyon qui en a été le berceau".
Jean-Michel Aulas qui rappelle toutefois que le logo et le nom de l'Olympique Lyonnais sera préservé, et qu'OL Group restera actionnaire à 48% de la structure féminine.
F.L.