Ce jeudi soir, OL Groupe a publié ses résultats du premier semestre de l’exercice 2023-24. Avec les ventes de Bradley Barcola et Castello Lukeba, le club bat un nouveau record de revenus liés au trading des joueurs (94,9 millions d’euros) ainsi que dans l’exploitation du Groupama Stadium (16,2 millions d’euros), avec notamment le concert des Red Hot Chili Peppers l’été dernier et les cinq matchs de la Coupe du Monde de rugby à l’automne.
Sur la période entre le 31 juillet et le 31 décembre, OL Groupe a généré un total de 172 millions d’euros, soit une augmentation de 28% par rapport au même semestre de 2022. L’EBE (excédent brut d’exploitation), qui comprend revenus et charge pour permettre d’avoir une idée de la rentabilité d’une structure, s’élève à 7,6 millions d’euros.
Pour autant, OL Groupe reste déficitaire de 60,6 millions d’euros sur le premier semestre 2023-24, autant qu’il y a un an (-60,2M). L’OL fait aussi face à un énorme manque à gagner, dû à ses performances sportives en berne sur la période. Si les revenus billetterie et produits de la marque sont stables, ceux liés aux droits TV et marketing sont en chute libre (-54% par rapport à 2022). C’est également le cas pour les revenus partenariats publicités, qui ont baissé de 12%.
Malgré ce nouveau résultat déficitaire, OL Groupe a des perspectives de redressement intéressantes, avec la cession du Reign et de l’OL féminin, ainsi que la probable vente de la LDLC Arena dans les mois qui viennent.
D’autant plus qu’en 2024, l’exploitation du Groupama Stadium devrait rapporter gros, avec entre autres un match des équipes de France de football et de rugby en mars, 11 matchs des JO, mais surtout les concerts de Taylor Swift (2 et 3 juin) et Coldplay (22, 23 et 25 juin).
le stade coûte 550 millions à lui tout seul
Signaler Répondre"des revenus records, mais un déficit de 60 millions d’euros"
Signaler RépondreComme la secu, la Caf, etc
Il n'a qu'à vendre Lacazette, et l'OL descend en national, mais les comptes sont OK ;-)
Signaler RépondreAvoir vendu une entreprise qui fait déficit sur déficit plus de 800 millions, dans le monde des affaires on appelle cela une réussite, dans le monde réel on appelle cela une escroquerie.
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