Avec quatre victoires de suite en championnat, l’OL semble enfin avoir trouvé son ossature et son équipe type. Mais le quart de finale contre Strasbourg prévu ce mardi soir pourrait voir quelques changements dans la compo de Pierre Sage. En effet, devant, Rayan Cherki est pressenti pour remplacer Gift Orban, dont la titularisation à ce poste contre Metz vendredi dernier n’avait pas été convaincante. Celui qui n’a disputé que 67 minutes sur les trois derniers matchs de championnat serait donc préféré à Saïd Benrahma et Malick Fofana pour occuper l’aile gauche de l’OL.
En ce sens, le staff lyonnais renouvellerait sa confiance en son "Monsieur Coupe de France" : buteur et passeur décisif lors du tour précédent face à Lille, Rayan Cherki a pris l’habitude d’exceller dans cette compétition, au détriment de performances régulières en Ligue 1. En coupe nationale, l’attaquant de 20 ans cumule plus de buts (9) en 14 matchs qu’en 101 matchs de championnat (5). Dans une compétition qui lui réussit mieux, Rayan Cherki aura peut-être l’occasion de retrouver un temps de jeu qui le fuit de plus en plus. Et s’il peut encore plus soigner ses stats en CDF, ce ne sera que bénéfique pour lui.
Dilemme dans les buts
Pierre Sage a pris le soin de ne donner aucun indice sur l’identité du gardien qui tiendra les buts lyonnais ce mardi soir. Avantage Lucas Perri toutefois, dont la titularisation au tour précédent insinuait un rôle de gardien numéro 2 titulaire en coupe. Sa performance aboutie également. A moins que l’importance de ce match, qui se jouera à guichets fermés, ne persuade Pierre Sage d’aligner quand même Anthony Lopes. D’autant plus que le gardien titulaire a réalisé de grosses performances sur les trois derniers matchs (Metz, Nice et Montpellier).
Alors que choisir entre les deux ? Sachant qu’il n’y a plus de prolongations en coupe, le taux de réussite sur penaltys peut aussi rentrer en jeu, en vue d’une éventuelle séance de tirs aux buts : 16,3% pour Anthony Lopes, 60% pour Lucas Perri ! Ces chiffres sont tout de même à nuancer, sachant que l’enfant du club s’est frotté à cet exercice bien plus souvent que son compère du Brésil (10 réussites sur 72 penaltys pour Lopes, contre 3 sur 5 pour Perri).