Si l’attaque de l’OL se reforge peu à peu une identité depuis la prise de fonction de Pierre Sage, le classement établi cette semaine par le CIES (observatoire du football) montre qu’il y a encore du boulot en phase offensive. Au classement de l’écart entre le nombre de buts inscrits et les expected goals, Lyon squatte les toutes dernières places : avec -0,49 de buts attendus par match, le club lyonnais est avant dernier au classement français et européen, et troisième en partant de la fin au classement mondial. En effet, en la matière, seul l’OGC Nice (-0,56) et Melbourne City (-0,63) font pire.
Pour la faire simple, l’OL est l’une des équipes les plus inefficaces au niveau de la finition, et a par conséquent tendance à faire briller les gardiens adverses. Au contraire, les équipes les mieux classées sont celles dont les attaquants prennent le plus souvent de bonnes décisions, par des exécutions efficaces. Un classement à ne surtout pas montrer à un Alexandre Lacazette qui depuis son retour à Lyon a planté 44 buts en 63 matchs, malgré le peu de bons ballons qu’il reçoit et le jeu moins alléchant qu’on lui proposait à Arsenal.
Le staff lyonnais aurait cependant bonne idée d’envoyer le lien de ce classement à Ernest Nuamah ou encore Rayan Cherki. En laissant de côté leur impact positif dans le jeu lyonnais, les deux attaquants ont la fâcheuse habitude de faire les mauvais choix sur la dernière passe ou devant les buts. Plus généralement, l’OL doit ce classement peu reluisant à son début de saison catastrophique. Celui-ci avait atteint son pic lors de la 13e journée, où Lyon était bon dernier de Ligue 1 et pire attaque du championnat.