Ce vendredi, à J-2 d’OL-Brest, première rencontre d’un rush de quatre matchs contre les quatre premières équipes de Ligue 1, Pierre Sage préfère parler d’un "avantage" : "On aborde nos matchs un à un, on ne raisonne pas en série. On a pas de tableau de marche global. Je vois même un avantage à ça, pour valider certaines choses de notre jeu. On a des matchs à haute intensité qui nous permettront d’être prêt pour le dernier match de la saison (la finale de la Coupe de France, ndlr)", a-t-il relativisé.
Adepte de la bouteille à moitié pleine, Pierre Sage n’a tout de même pas oublié que sur les deux derniers matchs, son OL patauge à domicile (un nul et une défaite) : "En ce moment, c’est plus difficile de jouer chez soi, on reste sur deux matchs contre deux très belles équipes (Reims et Lens). A nous d’être performants au moment de marquer des buts. Il faut aussi qu’on arrive à canaliser nos adversaires", a analysé le technicien de 44 ans.
Si les Brestois n'ont jamais gagné à Lyon dans leur histoire, ils se présenteront ce dimanche dans la forme de leur vie, dans la peau d’un deuxième de Ligue 1 : "Ils font une saison extraordinaire, avec un jeu agréable à regarder", constate un Pierre Sage qui les attend de pied ferme : "Je pense aussi que l’OL est aujourd’hui une équipe regardée différemment. Je ne pense pas que ce soit une bonne nouvelle de jouer au Groupama Stadium en ce moment".
Dans le lassant débat de cet OL 2023-24, traîne la question de la composition "type" : "Ça dépend de l’adversaire. On est plutôt à l’aise pour défendre haut en 4-1-4-1, mais on peut aussi inverser les situations en 4-2-3-1. Il n’y a pas d’ordre prédéfini, mais une idée initiale qui évolue en fonction du score", rétablit Pierre Sage dans un cours tactique où il est mieux de ne pas décrocher.
"L’équipe se crée des conditions positives en ce moment, que ce soit ceux qui débutent ou ceux qui entrent en jeu", répondait-il au moment d’évoquer une éventuelle "chance" dans les bons résultats de l’OL. Pierre Sage et son staff ont maintenant le défi de garder leurs troupes mobilisées, et ce dès le premier rendez-vous du grand rush ce dimanche soir.