Ce lundi, John Textor comparaissait en tant que propriétaire du club de Botafogo devant la justice brésilienne pour avoir porté des accusations de corruption à l’encontre de plusieurs clubs. Elles concernent le double champion en titre de Serie A brésilienne Palmeiras, accusé par le patron d’Eagle d’avoir corrompu des arbitres lors de ces deux saisons.
En amont du procès vendredi dernier, John Textor avait délivré des documents qui prouveraient supposément les actes de corruption dans le championnat du Brésil. Après avoir débuté en début de semaine, le procès reprendra ce jeudi, à 16h (heure de Paris), indique CNN Brasil ce mardi. Il a été interrompu à la demande du rapporteur de la Cour supérieure de justice sportive Miguel Angelo, qui demande "une meilleure analyse du dossier".
Ce lundi, un autre rapporteur a demandé que la peine potentiellement infligée à John Textor soit plus sévère, avec 105 jours de suspension de ses fonctions au Brésil et 75 000 reais brésiliens d’amende, soit environ 13 500 euros. Le propriétaire de l’OL et de Botafogo est en effet poursuivi pour "offense à quelqu’un dans son honneur", "envahissement d’un lieu destiné à l’équipe arbitrale" et "accumulation des sanctions", selon le code brésilien de justice sportive.
"Adeus X"
Dans le même temps, impossible de retrouver le compte X (ex-Twitter) de John Textor. C’est normal, le boss de l’OL l’a tout simplement désactivé. Peut-être pour ne pas céder à la tentation d’un tweet pendant une affaire judiciaire en cours, ou pour effacer une quelconque réaction hâtive qu’il a pu avoir pouvant lui porter préjudice… Rien n’est moins sûr.
Il est plus certain que cette absence soudaine sur les réseaux sociaux soit liée à ses ennuis juridiques au Brésil. Surtout que John Textor les utilise, de l’autre côté du globe, comme un moyen efficace de communication et d’image auprès des supporters de l’OL.