John Textor (OL), le bras en écharpe, maintient ses accusations de corruption au Brésil

Ce week-end, différentes vidéos montraient John Textor en train d’épater tout le monde au skateboard, lors d’un évènement près de Rio de Janeiro. Mais derrière ces images qui ont amusé les internautes, dont les supporters de l’OL, le patron d’Eagle a subi une "très mauvaise chute" et a été victime d’une fracture du coude, avant d’être opéré ce dimanche, comme rapporté par Globoesporte.

Présent ce lundi au Sénat fédéral de Rio pour une réunion sur les paris sportifs, John Textor reconnaît sa pleine responsabilité dans cette mésaventure : "J’aurais dû porter des coudières et ne pas sauter comme je le faisais quand j’étais plus jeune. Mais cela m’arrive tout le temps", a-t-il relativisé. Mais à cause de cette blessure, il avait dû renoncer à assister au match de son équipe brésilienne Botafogo, qui s’est imposée 5-1 à domicile contre Juventude.

Textor campé sur ses positions

Cette commission, à laquelle John Textor s’est donc rendu le bras en écharpe, vise à démêler le vrai du faux dans les accusations de corruption émises par l’homme d’affaires américain. Comme relayé par L’Equipe ce mardi, John Textor a eu l’occasion de présenter ses preuves. Elles sont censées confirmer les actes de corruption de Palmeiras et de joueurs de Sao Paulo et Fortaleza, en faveur du club pauliste (double champion du Brésil en titre).

Le président de la commission parlementaire Jorge Kajuru a confirmé qu’il ne s’agissait pas "d’une conversation sans contenu. Au contraire, nous avons suffisamment de preuves pour enquêter en profondeur". Une déclaration qui laisse entendre que le dossier n’est pas près d’être refermé. "Il faut nettoyer le football brésilien (…) Ce que nous avons découvert n’est pas différent du reste du monde de la Belgique, de la France, de toute l’Europe", a complété John Textor lors de cette réunion.

Ensuite interrogé par la légende du football Romario, devenu sénateur de la République, John Textor s’est encore offusqué : "Si je fais ça pour vendre mes parts ? Avec tout le respect que je vous dois, c’est la question la plus stupide qui puisse exister. Si je voulais vendre, je ne dirais pas les mauvaises choses qu’ils font ici. Je ne parlerais pas de corruption. Je ne vendrais jamais une entreprise de cette façon. J’ai été aussi transparent que possible."