Et l'élite du football hexagonal est en piteuse forme si l'on en croit le gendarme financier, qui évoque une perte cumulée de 273 millions d'euros par les clubs de Ligue 1 la saison dernière. Mais le pire dans cette statistique, c'est qu'à eux deux, l'OL et le PSG représentent 77% de ce déficit de la Ligue 1.
Ainsi, le club de la capitale affichait -110 millions d'euros dans la balance, tandis que l'OL était à -99 millions d'euros.
Pourtant, être dans le vert en Ligue 1 n'est pas mission impossible. Lille par exemple avait affiché 30 millions d'euros de résultat net à la fin de la saison 22-23. Même Clermont était à +14,9 millions d'euros.
On comprend mieux la décision de la DNCG de stopper l'hémorragie en encadrant les transferts et la masse salariale de la formation alors entraînée par Laurent Blanc l'été dernier. Mais aussi pourquoi John Textor a dilapidé tout le patrimoine bâti par Jean-Michel Aulas avec la cession de l'OL féminin à Michele Kang, de la franchise américaine OL Reign et celle imminente de la LDLC Arena.