Alors compagnon de Kadidiatou Diani, il gérait la carrière d'autres Parisiennes comme Marie-Antoinette Katoto et surtout Aminata Diallo. Des protagonistes au centre de l'affaire Kheira Hamraoui.
Et alors que la police judiciaire de Versailles a ouvert une enquête pour exercice illégal de la profession d'agent, une parole se libère : celle de Didier Ollé-Nicolle.
Entraîneur du PSG féminin, il avait été écarté après avoir été accusé en 2021 d'avoir mis une main aux fesses à une joueuse mineure. Puis Kadidiatou Diani avait à son tour déposé plainte pour agression sexuelle.
Depuis, les dossiers ont été classés sans suite et Didier Ollé-Nicolle se lâche dans les colonnes de Ouest-France.
L'entraîneur estime avoir été victime du "grand banditisme", de "la mafia". Et il cible directement César Mavacala, qui n'est aujourd'hui plus en couple avec l'attaquante des Bleues, arrivée à Lyon l'été dernier.
Didier Ollé-Nicolle évoque un coup de fil de l'intéressé, sous forme de coup de pression. "Il me dit : 'Par contre, je ne veux plus voir Hamraoui sur le terrain.' Si c’est le cas, il me dit qu’il sera mon protecteur. (...) Il m’a répondu : 'Si tu continues de faire jouer Hamraoui, je vais faire exploser le vestiaire.' J’ai informé le PSG de cet appel. Ils m’ont dit de laisser tomber".
Il accuse également César Mavacala d'avoir prévenu Ulrich Ramé, alors directeur sportif du PSG féminin : "Il lui a fait comprendre qu’il allait me faire tomber. Il lui a dit que ce serait une histoire de match truqué, de drogue ou de cul. Que c’était cruel, injuste, inhumain mais que c’était le prix pour arriver à ses fins".
Désormais débarrassée de ces affaires toxiques, Kadidiatou Diani s'épanouit davantage à l'OL après un début de saison poussif. Quant à Didier Ollé-Nicolle, accusé à tort, il n'a pas retrouvé d'emploi.