Ce mercredi, la FIFA a annoncé la création d’une Coupe du monde féminine des clubs, 24 ans après celle des hommes qui est en place depuis l’année 2000. Sa première édition se tiendra en janvier et février 2026, dans un peu moins de deux ans. Pour l’instant, aucun modèle de compétition précis n’a été établi par l’instance du football mondial.
En attendant d’avoir plus de contours, l’OL, qui fait partie des plus grands clubs du foot féminin mondial, peut voir à long terme. Sportivement déjà, puisque le club lyonnais aura dès 2026 l’opportunité de remporter un cinquième trophée différent hors compétitions amicales (Ligue des champions, championnat de France, Coupe de France et Trophée des championnes).
Mais cette compétition est aussi l’occasion d’accroître son rayonnement à l’international. Le principe de la Coupe du monde des clubs est de réunir les champions de chaque fédération continentale, dans un lieu systématiquement hors Europe (le plus souvent en Asie ou au Moyen-Orient. Les clubs européens en profitent directement pour augmenter leur visibilité dans les quatre coins du monde.
Si l’OL féminin participe à la première édition de 2026, l’opération stratégie et marketing pourrait être intéressante tant Lyon comporte de stars dans son effectif. Le pari sera de savoir si les Ada Hegerberg, Kadidiatou Diani et Lindsey Horan attireront les foules et rempliront les stades du Japon ou du Qatar.