L’affaire autour des faits d’agression raciste intervenue dans la fan-zone du Groupama Stadium ce samedi, pendant la finale de la Coupe de France OL-PSG, est désormais entre les mains de la justice. Deux "supporters" sont soupçonnés de violences racistes envers deux jeunes filles qui assistaient à la rencontre près de la barrière. L’un deux a même été pris par les caméras d’OLPLAY sur le but de Jake O’Brien, en train d’asséner des violents coups de coude à l’une des jeunes filles.
Ce lundi, l’une des victimes prénommée Anissa a non seulement déposé une plainte, mais s’est aussi exprimé via son avocat. Par un communiqué, Maître Tammouz Al-Douri relève "des injures à la fois sexistes et racistes", avec un accent porté sur le deuxième caractère. Le cabinet d’avocat, qui considère que "le caractère raciste de l’agression ne fait aucun doute", demande que celui-ci soit "retenu comme circonstance aggravante dans les poursuites".
Dans le même temps, l’un des auteurs a déjà été identifié après la retransmission : il avait été conduit au local judiciaire de l’enceinte lyonnaise, puis relâché en l’absence de plainte. Le deuxième aurait été aperçu pendant la rencontre en train d’effectuer des saluts nazis.
Le comportement de l’un des stadiers pointé du doigt
Le communiqué permet d’en savoir un peu plus sur le déroulé de la prise en charge d’Anissa, qui aurait finit le match en pleurs. L’avocat au Barreau de Lyon déplore également le comportement de l’un des stadiers, "qui n’a pas réagi à la hauteur de la gravité des faits et a laissé l’agresseur libre de ses mouvements alors qu’Anissa lui avait expliqué ce qui s’était produit".
Elle avait ensuite été prise en charge par un autre membre de la sécurité.
Agression raciste au Groupama Stadium samedi soir : communiqué du cabinet saisi par une des victimes pic.twitter.com/CQDJNilW9s
— Tammouz Al-Douri (@TADavocat) May 27, 2024