Le 18 mai dernier, le FCVB remportait son dernier match de la saison en N1, après une victoire à domicile contre Nancy (2-1). Malgré les trois points, cette rencontre scellait en théorie le sort de Villefranche, avec une 13e place synonyme de relégation en N2. Pour autant, le club n’a jamais communiqué là-dessus, en attendant le passage devant la DNCG d’autres clubs de ce championnat, menacés de rétrogradation administrative pour problèmes financiers.
Parmi les clubs qui peuvent sauver le FCVB d’une relégation, le FC Rouen. Le club de la capitale normande est au bord du gouffre et doit trouver un repreneur avant son passage devant la DNCG prévu le 11 juin prochain. Ce qu’il serait en passe de faire : une offre de rachat aurait été déposée par un homme d’affaires turc nommé Tarkan Ser.
Le résident d’Istanbul aurait apporté les preuves nécessaires de la détention de ses fonds, comme le demandait l’actuel président du FCR Charles Maarek. Ce dernier glissait en début de semaine qu’une officialisation de la vente "pourrait aller très vite", à nos confrères de France Bleu Normandie. Avec ce rachat, Rouen arriverait certainement plus serein devant le gendarme financier du foot français dans l’objectif de rempiler en N1, championnat dans lequel il s’est maintenu en finissant septième sur 18.
Ce n’est donc pas forcément une bonne nouvelle pour Villefranche, premier relégable au classement et donc premier sur la file d’attente en cas de rétrogradation administrative d’un autre club. En ce sens, les Caladois devraient savoir s’ils évolueront en N1 ou en N2 le 11 juin, en fonction de la décision de la DNCG concernant leurs homologues rouennais.
Également en situation délicate économiquement, Orléans prévoit de mettre des choses en place pour éviter la descente administrative (et elles sont assez moches). Les dirigeants de l’USO envisagent la rétrogradation volontaire en D3 de leur équipe féminine, qui s’est pourtant maintenue en D2 nationale, et ainsi favoriser la survie de l’équipe masculine en National 1.
En attendant, le FCVB se retrouve, comme bien trop souvent lors des dernières intersaisons, en stand-by avec un effectif à modeler en fonction de la N1 ou de la N2.