La gardienne de l'OL féminin claquait la porte de la sélection chilienne, alors que la Roja venait de se qualifier pour la finale des Jeux Panaméricains 2023.
Au Chili, rares sont ceux qui avaient bien accueilli cette nouvelle, et beaucoup ont accusé l'OL d'avoir forcé Christiane Endler à revenir en France pour disputer le choc face au Paris FC qui se tenait le même jour que la finale.
La gardienne a enfin pris la parole ce vendredi pour CNN Chile, et donner les raisons de son départ soudain.
"Quand j'ai décidé de prendre ma retraite, on ne parla que du fait que j'étais une traitresse, que j'abandonnais le groupe. Mais personne ne se demanda pourquoi je l'avais fait", débuta Christiane Endler.
"Ce fut une accumulation de nombreuses années à tenter de changer la situation. Une personne change et on revient sur tout ce qui avait avancé. Il y a évidemment une usure physique et psychologique. Il arrive un moment où il faut privilégier sa santé et son bien-être", poursuit la gardienne aux 104 sélections.
Ces changements d'entraîneurs ou de dirigeants obligeait parfois Christiane Endler et le reste de la sélection chilienne à évoluer dans des conditions déplorables : "On devait recommencer à lutter pour obtenir la base : avoir des douches avec de l'eau chaude, des toilettes disponibles, une salle de sport sans tapis plein de champignons".
Et de conclure en critiquant la fédération ANFP qui a tendance à placer "des personnes sans expérience à des postes importants".#CNNÍntimo | Tiane Endler explica por qué dejó la Roja: "No pedimos nada del otro mundo; tener una ducha caliente, baños disponibles, o un gimnasio sin colchonetas con hongos (…). O no traer mucha gente sin experiencia a cargos importantes"
— CNN Chile (@CNNChile) June 21, 2024
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Après Ada Hegerberg, l'OL féminin tient une nouvelle lanceuse d'alerte sur les différences flagrantes de traitement entre sélection masculine et féminine.