Ce n’est pas Chelsea mais bel et bien l’Olympique lyonnais. Depuis le feu vert prononcé par la DNCG fin juin, les dirigeants lyonnais n’ont pas chômé. Avec six arrivées enregistrées, l’OL a déjà dépensé un total de 112,2 millions d’euros sur le marché des transferts. Parmi elles, quatre concernent des achats définitifs à la suite d’un prêt. C’est le cas pour Orel Mangala (23,4M), Saïd Benrahma (14,4M), Mama Baldé (6M) et tout récemment Ernest Nuamah (28,5M).
Mais preuve de sa supposée bonne santé financière, le club de John Textor ne s’est pas gêné pour réaliser le transfert le plus cher de son histoire, en enrôlant Moussa Niakhaté depuis Nottingham Forest, contre 31,9 millions d’euros. Dans la foulée, le Brésilien Abner a été recruté (8M) et l’Argentin Thiago Almada arrivera l’hiver prochain par le biais de l’antenne Botafogo (19,6M).
Les départs ne viennent pas, les droits TV non plus
L’OL a pourtant enregistré toutes ces arrivées dans une nouvelle conjoncture économique délicate pour les clubs de football professionnel. Personne n’a encore eu le versement des droits TV, en attendant de savoir si la diffusion des matchs sera assurée par une chaîne 100% Ligue 1, DAZN ou Warner Bros. Sachant que la somme répartie devrait être divisée par deux par rapport à ce que visait la LFP il y a quelques mois, Lyon ne pourra pas non plus compter sur un apport financier très conséquent.
En ce sens, le club rhodanien doit vendre. Mais pour l’instant, les dossiers Anthony Lopes et Rayan Cherki n’avancent pas vraiment. Personne ne se bouscule pour le premier et le club intéressé (Dortmund) tempère pour le second. Et même avec ces deux ventes potentielles, l’OL aura du mal à compenser ses récents achats compulsifs. Pour l’instant, la seule rentrée liée au mercato estival provient de la vente de Skelly Alvero au Werder de Brême, contre moins de 5 millions d’euros.
Avec la vente de nombreux actifs d’Eagle Group (Arena, OL féminin, franchise du Reign), John Textor a recentré son activité sur le football masculin uniquement. Sa cellule de recrutement doit se charger maintenant de vendre à bon prix, pour soulager une masse salariale qui semble n’avoir jamais été aussi importante.