Tic-tac. A l’heure où nous écrivions ces lignes, le GOAL FC, rétrogradé sportivement depuis la N1 la saison dernière mais premier sur la liste des clubs potentiellement repêchés, est toujours inscrit parmi les clubs de N2 pour la saison qui débute ce vendredi. En théorie, le club de l’Ouest lyonnais peut-être réintégré en N1, étant donné la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en N2.
Pour autant, cette décision n’est toujours pas venue. En l’état, le National 1 se compose du nombre impair de 17 équipes, contraignant une équipe du championnat à être exempté de match chaque week-end. Une situation lunaire pour ce qui est du troisième échelon du football français, et qui ne convient pas vraiment aux présidents de clubs.
En effet, la majorité d’entre eux militent pour un championnat à 18 et la réintégration "de facto" du GOAL FC. Le président du Mans en tête, qui n’est autre que le coordinateur de la division : "On n’est pas un championnat de district et on peut-être solidaires. Si ce n’est pas Bordeaux, ce serait injuste de ne pas repêcher le GOAL FC. Depuis deux mois, ce club est un jour en National, un jour en National 2. Ils n’attendent qu’une chose. Repêchons le GOAL FC, tout le monde est d’accord", commente-t-il dans L’Equipe.
Une première demande refusée par le CNOSF
Une situation incertaine pour le club chasselois, dont le retour en N1 vient d’être refusé par le CNOSF ce mardi : "Nous nous sommes battus pour finir 14es l’année dernière, ce qui suffirait cette saison pour être maintenus. Nous voulons être de nouveau dans ce magnifique championnat où nous méritons d’être", ont réagi les joueurs du club dans un communiqué.
La pression mise par tout un club ainsi qu’une majorité de leurs homologues suffira-t-elle pour permettre au CNOSF de revenir sur sa décision ? En attendant, la, situation n’est jamais parue aussi floue qu’à trois jours de la reprise des championnats, prévue ce vendredi.
Le foot politique et financier ..
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