OL : la fin de l'état de grâce de Pierre Sage

Pas tous évidemment, mais certains, et c'est une première. Et les autres sont globalement inquiets quant à la capacité de Pierre Sage de trouver la solution pour remettre son équipe sur de bons rails.

Après deux défaites logiques et aucun but inscrit, l'OL est lanterne rouge de Ligue 1 en ce début de saison.

Et ceux qui ont pu assister aux rencontres face à Rennes puis Monaco ont remarqué que l'entraîneur lyonnais se trompait dans ses choix, et qu'il était incapable d'insuffler une réaction positive à ses joueurs durant les matchs.

Sur un petit nuage de décembre à juin, entre sa première victoire et le passage de son BEPF via une VAE, intouchable aux yeux des fans lyonnais, Pierre Sage a-t-il atteint ses limites cet été ?

Ou traverse-t-il simplement une crise passagère, due notamment au joyeux bordel qui règne en coulisses à l'OL, avec un mercato qui irrite les joueurs, et des menaces sur la santé financière du club ?

Toujours est-il que de par son discours et ses choix, l'ancien directeur du centre de formation lyonnais étonne voire agace.

Sur les réseaux sociaux, on s'interroge sur le fait d'octroyer à Maxence Caqueret un totem d'immunité alors qu'il multiplie les prestations indigestes, y compris durant la préparation estivale.

Ses changements souvent tardifs ne font jamais la différence. Et sa frilosité concernant le système de jeu en a ulcéré plus d'un samedi, alors qu'il refusait d'associer Alexandre Lacazette et Georges Mikautadze en attaque, reléguant le Géorgien dans un rôle d'ailier qui l'a frustré au plus haut point.

Après la défaite contre Rennes, Pierre Sage s'était également réfugié derrière le pénalty manqué de Georges Mikautadze, qui aurait pu permettre à Lyon de revenir à 2-1. L'entraîneur estimait que ses joueurs auraient pu opérer une remontada dont ils avaient le secret la saison passée.

Quand un coach s'en remet aux miracles, c'est souvent qu'il n'y a plus d'espoirs.

S'il poursuit dans cette voie vendredi prochain contre Strasbourg, on peut imaginer que John Textor commencera à s'interroger sur le bien-fondé de poursuivre l'aventure avec Pierre Sage.

Après tout, l'Américain a prouvé à Botafogo et à Molenbeek qu'il pouvait se séparer très facilement de ses coachs dès lors qu'ils ne pouvaient plus remplir les objectifs fixés.