Il n’empêche qu’une centaine de pratiquants s’adonnent aux joies de ce sport confidentiel qui demande beaucoup de technique. "Le teqball, c’est un mix parfait entre le tennis de table et le football. On joue avec un ballon spécial de taille 5, légèrement dégonflé. C’est un sport très physique et exigeant qui nécessite une très bonne maitrise du ballon. Ça se joue en simple ou en double, et le double peut être mixte comme au tennis", nous explique Mourad Ameriou, le président du club de Teqball Bourg-en-Bresse.
Les règles sont assez simples : deux sets gagnants de 12 points, trois touches de balle maximum, et interdiction d’utiliser deux fois la même surface du corps pour toucher le ballon. "Si je fais pied droit à la réception du service, je ne peux pas le réutiliser sur ma deuxième touche de balle. Il faut être lucide et tout bien calculer", analyse Mourad Ameriou, récemment contacté par le club de Lyon-La Duchère et par la Ville de Vaulx-en-Velin pour peut-être importer la discipline dans la Capitale des Gaules.
Si de plus en plus de tables légèrement incurvées voient le jour dans la rue, le teqball est un sport à part entière qui propose un circuit national en France, composé de cinq étapes, et une compétition internationale. La technique a aussi séduit les clubs de football professionnels, qui sont de plus en plus nombreux à se doter de tables, "car c’est un vrai complément pour les entrainements", remarque Mourad Ameriou, dont l’objectif est de développer au maximum la discipline en France.
"Le football est extraordinaire mais il n’y a pas de place pour tout le monde, il y a énormément de déçus. Au teqball, il y a une vraie opportunité à saisir, on peut monter très vite en niveau, en coupe d’Europe et même en coupe du monde. Il suffit d’avoir une bonne base technique et de beaucoup s’entrainer. Ça peut être une super opportunité pour des gamins pour vivre des expériences incroyables", conclut le spécialiste.