Dans le Rhône, deux clubs du Beaujolais s’adonnent à cette pratique. "C’est un sport assez spectaculaire. Il faut maitriser la moto, c’est la première base, mais il faut aussi maitriser le ballon", résume Cyril Marthinet, le co-président du Moto-ball Club Saint-Georges, appuyé dans ses fonctions par Jean-Lou Chamonard.
Sur le terrain, un gardien et quatre joueurs de champ qui évoluent sur une motocross adaptée. Pendant quatre périodes de 20 minutes, deux chasseurs essaient de récupérer le ballon de 900 grammes pour ensuite le transmettre à deux coéquipiers, positionnés comme des ailiers, qui sont chargés de marquer. "Quand on joue avec la moto, il y a des guides ballon et la balle n’a pas le droit de quitter le sol. Mais on joue aussi avec le pied et là, c’est un tir classique qui peut partir fort. Les joueurs arrivent à se servir de la vitesse de la moto pour augmenter la vitesse du ballon", explique Cyril Marthinet. Et de préciser : "On retrouve des similitudes avec le foot. Il y a notamment des coups francs, avec les motos qui font un mur, il y a aussi des pénalties". Beaucoup de gardiens viennent d’ailleurs du football. "C’est le cas par exemple de notre gardien en équipe cadet qui fait du foot le reste de l’année. Les cages sont les mêmes, mais le ballon est plus lourd et il faut faire face aux motos qui arrivent donc ça change un peu la donne", nuance le co-président du club qui compte une vingtaine de licenciés.
En plus du championnat Elite Senior et de la Coupe de France, les supporters ont eu la possibilité d’assister aux prochains championnats d’Europe organisés en France fin août. "Sur certains gros matchs, on peut avoir un millier de supporters", assure Cyril Marthinet, qui n’hésite pas à vanter la bonne ambiance qui règne dans le milieu du moto-ball.
Encore un sport écolo
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