Alors que tout le monde pensait que l'Américain comptait vendre ses parts dans Crystal Palace pour intégrer les Toffees à Eagle Football, l'homme d'affaires a expliqué lors de sa conférence de presse à l'OL mercredi que l'opération de rachat du club de Premier League se ferait à part.
Et en déclarant qu'il y avait "90% de chances de parvenir à un accord", John Textor a énervé ses interlocuteurs puisque comme à l'époque avec l'Olympique Lyonnais, l'opération traîne depuis déjà plusieurs semaines.
Dans un communiqué, Everton a souhaité tempérer l'enthousiasme de son prétendant : "Bien que des discussions positives et des progrès continuent d’être réalisés avec M.Textor pour formaliser tout accord avec lui, il reste du travail à faire pour finaliser la transaction. En conséquence, les commentaires formulés par M.Textor ne représentent que son point de vue personnel sur les questions du club".
Roi de la com', John Textor sait qu'il ne peut pas laisser à Everton le dernier mot, surtout s'il est aussi acide.
Et dans un entretien à Sky Sports, il en a donc remis une couche. Quitte à en faire des caisses : "Ces clubs étaient légendaires bien avant que nous soyons vivants, que nous marchions sur cette terre. Personne ne se réveille en se disant : 'Je vais acheter Everton.' Mais si vous décidez que le football est ce que vous voulez dans votre vie, et que quelqu’un vient vous demander si vous voulez devenir propriétaire d’Everton, c’est comme si quelqu’un vous demandait si vous voulez être président des États-Unis. Bien sûr que vous le voulez".