Si l’affrontement entre les supporters des Bad Gones et des Six-Neuf Pirates n’est plus physique, il est bien devenu virtuel. Après l’arrestation puis la libération d’un membre des Six-Neuf Pirates pour le port d’une arme dans une enceinte sportive, les fans semblent plus divisés que jamais.
Le nouveau groupe n’a pas tardé à répondre aux Bad Gones ainsi qu’aux nombreuses réactions sur les différentes plateformes : "Il a été rapporté qu'une personne ayant été interpellée en possession d'une arme blanche se revendiquait, selon la presse, comme étant membre des Six-Neuf Pirates. Nous tenons à être très clairs : cette personne n'est pas, et n'a jamais été, membre de notre groupe. Nous connaissons bien nos membres, sommes attentifs à leurs comportements et ne tolérons aucune forme de violence ni de comportement dangereux".
"Il en va de la préservation des valeurs qui fondent ce groupe et de notre volonté de permettre à celles et ceux qui nous rejoignent de vivre leur passion pleinement, sans être inquiétés par des agissements qui n'ont pas leur place dans un stade et encore moins à nos côtés", se sont justifié les membres des SNP, un groupe qui se dit basé sur des valeurs inclusives.
"Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces agissements et nous nous tenons, bien évidemment, à la disposition des autorités compétentes", ont-ils ajouté.
Pour rappel, un communiqué des SNP, sorti ce lundi, assure que "au moins 150 supporters attendaient en bas des marches, porte X, clairement là dans le but d'attaquer le groupe". Une réaction rapide des Bad Gones s’en est suivie, accusant les 69 Pirates de "jouer la carte de la victimisation, souhaitant se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas […] Couteaux, cutter, poing américain, gazeuse : font-ils partie de la panoplie d’un supporter pacifique ?".
Dans l’attente de la réponse des Bad Gones, le véritable coupable semble de plus en plus difficile à identifier.