"Je planifie les matchs en fonction de leur proximité, en créant des scénarios pour aborder chaque rencontre avec un maximum de fraîcheur", a expliqué l’entraineur de l’OL, dont l’objectif est "que les joueurs puissent exprimer pleinement leur talent".
"Bien que cela demande une gestion quotidienne, nous raisonnons en groupes de matchs. Les prochaines rencontres sont suffisamment espacées pour pouvoir être considérées de manière indépendante”, a aussi précisé Pierre Sage.
Une notion bien comprise par le groupe, comme l’a assuré Nicolas Tagliafico : "je comprends sa logique. Les joueurs doivent toujours être prêts quand on a besoin d’eux. L’objectif est que chacun soit au maximum, pour que les changements passent inaperçus".
Alors comment dégager le onze type ? "L’association des 11 joueurs les plus performants est toujours en tête, mais certains matchs nécessitent du repos pour que ces joueurs puissent donner le meilleur lors des rencontres suivantes. Il est essentiel de prendre du recul par rapport aux résultats pour trouver la formule qui fonctionne, sachant que celle-ci n’est pas toujours la même", a répondu le technicien qui fêtera bientôt ses un an à la tête de l’OL.
Quant aux changements, ils "dépendent de plusieurs paramètres" comme l’a détaillé Pierre Sage : "les événements du match, la fatigue, les performances individuelles, les cartons jaunes, etc. Un changement n'est pas uniquement une question de ressenti. Plusieurs facteurs sont pris en compte. J'essaie de faire mes changements avec le maximum de recul et d'éthique".
Et le coach de conclure : "Cependant, le résultat de ces décisions échappe en partie à mon contrôle". Un constat qui colle au match nul concédé dimanche face à l’AJA.