Après un match difficile face à Lille vendredi dernier, les Lyonnais ont décroché le nul grâce à un but de Malick Fofana à la 91e minute. Mais l'égalisation aurait pu arriver bien plus tôt si la frappe d’Ainsley Maitland-Niles à la 77e minute, sur un corner repoussé par la défense des Dogues, n'avait pas été annulée pour hors-jeu. La VAR a en effet estimé que Moussa Niakhaté, en position illicite au moment de la frappe, obstruait la vue du gardien lillois.
Comme après chaque journée de championnat, la Direction de l’arbitrage de la FFF est revenue sur les actions du week-end nécessitant l’intervention de la VAR, notamment celle de M. Brisard.
"Au moment où le ballon est repris par le buteur, le joueur lyonnais n°19, en position de hors-jeu, interfère clairement avec le gardien en venant au contact de celui-ci, influençant sa capacité à jouer le ballon : la position de hors-jeu est donc sanctionnable. Le but est justement refusé et le jeu repris par un coup franc indirect".
"Dans ce type de situations, la Direction de l’arbitrage préconise à ses arbitres de se déplacer en bord de terrain pour visionner les images, afin de donner à tous davantage de lisibilité et de compréhension de la décision. La Direction de l’arbitrage rappelle également que, conformément aux Lois du jeu, un joueur est en position de hors-jeu "s'il se trouve plus près de la ligne de but adverse que le ballon et l’avant-dernier adversaire". Dans la majorité des cas, l'avant-dernier adversaire est un joueur de champ. Dans cette situation, c'est le gardien de but qui doit être considéré comme l'avant-dernier adversaire", a précisé la Direction.