Un effectif et un stade : l'OL est (presque) à poil

Un effectif et un stade : l'OL est (presque) à poil

John Textor a eu besoin de cash et il a dilapidé le patrimoine de l'Olympique Lyonnais.

Alors qu'il doit désormais apporter des réponses claires à ses actionnaires, mais aussi à la DNCG qui menace le club de relégation administration, l'homme d'affaires d'américain est à poil. Ou presque.

Car en vendant l'OL féminin, OL Reign et la LDLC Arena, John Textor a certes renfloué temporairement les caisses à l'agonie d'Eagle Group Football. Mais il a aussi tiré un trait sur une rentabilité certaine sur le long terme, notamment avec l'Arena. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si Jean-Michel Aulas s'est empressé de remettre la main dessus.

Ce qui fait qu'aujourd'hui à Lyon, John Textor n'a plus grand chose à céder.

Il y a en premier lieu son effectif. Selon Transfermarkt, la valeur des 29 joueurs lyonnais est de 240,3 millions d'euros. Sans compter les 20 millions d'euros que représenterait Orel Mangala, prêté à Everton cette saison.

C'est une piste, même si l'OL n'est pas encore dans la situation de devoir vendre l'intégralité de son effectif, d'autant qu'il n'a pas le droit de recruter derrière pour reconstruire une équipe.

Et il faut également prendre en compte le fait que les autres clubs ne feront aucun cadeau aux Lyonnais et n'hésiteront pas à casser les prix puisque l'OL n'est pas en position de force. Il n'y a guère qu'avec Malick Fofana que Lyon pourrait organiser un système d'enchères pour forcer les prétendants à faire de meilleures propositions.

L'autre actif majeur de l'OL, c'est son stade. Le Groupama Stadium n'a pas encore 10 ans, est bien desservi et a prouvé qu'il était en capacité d'accueillir des affiches internationales, de sports divers ainsi que des concerts et des événements comme le Monster Jam. Et son naming doit s'arrêter, s'il n'y a pas de renégociation, au 31 juillet 2025.

Difficile d'évaluer le prix du Parc OL. S'il a coûté 480 millions d'euros pour être construit, on imagine logiquement qu'il vaut beaucoup plus aujourd'hui. Mais qui serait assez fou pour mettre plus d'un demi-milliard d'euros sur la table et acquérir un stade de foot à un club aux abois financièrement et donc potentiellement incapable sur la durée de payer ses loyers ?

Ces deux solutions ne seront activées qu'en dernier recours, probablement si John Textor échoue à rassurer la DNCG et fait face à une relégation. L'Américain doit, dans le cadre d'une conférence de presse ce samedi matin, apporter des précisions concrètes sur le calendrier des entrées d'argent urgentes à venir.

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