Détesté dès son arrivée à cause de son passage à l'OM et de son comportement agressif avec l'OL lorsqu'il coachait d'autres équipes, Rudi Garcia a pourtant eu un bilan plus qu'honorable à Lyon. En tout cas bien plus que ses pairs comme Peter Bosz, Laurent Blanc et évidemment Fabio Grosso.
Dans une interview accordée au média Carré, l'entraîneur a été plutôt dithyrambique sur le club lyonnais. "Si j'avais pu finir ma carrière à Lyon, j'aurais fini ma carrière à Lyon", a même déclaré Rudi Garcia, avant d'encenser Jean-Michel Aulas. "J'ai toujours rêvé de bosser avec Aulas. J'ai toujours trouvé que c'était l'un des meilleurs présidents en France. Ce qu'il a fait à l'OL, c'est un truc incroyable. Le centre d'entraînement, le Groupama Stadium, ses propres infrastructures...Qui a fait ça en France ? Personne", annonce Rudi Garcia.
Mais l'ex-coach de l'AS Rome et du Napoli garde quelques rancœurs. Avec certains supporters notamment : "Avec les dirigeants, on décide de rencontrer les groupes de supporters à Lyon. Et là effectivement, je découvre qu'avoir été à Marseille ne va pas m'aider. J'ai peut-être été un peu naïf. On m'a dit des trucs du genre 'T'arrives, on peut pas faire autrement' , 'Compte pas sur nous pour changer d'avis'. Ce n'est qu'une frange de supporters. Aujourd'hui, dans la société actuelle, les minorités sont bruyantes et les majorités silencieuses."
Mais celui qui en prend le plus pour son grade, c'est Juninho. On le sait, ce n'était pas l'amour fou entre Rudi Garcia et celui qui était directeur sportif de l'OL.
"Juni m'a attaqué sur le plan personnel et ça, ce n'est pas bien. Moi, je l'appelle Iznogoud. C'est le calife qui veut devenir calife à la place du calife. Ce qu'il voulait, c'était entraîner. Moi je me souviens être allé voir le président et lui dire, 'c'est bon je vous rends les clés, vous avez qu'à lui donner l'équipe'. S'il y avait eu cette harmonie...Ça s'est bien passé au début, c'est une légende footballistique et ça restera l'un des meilleurs joueurs de l'OL. Respect par rapport à ça. Mais où je ne lui en veux pas, c'est que personne lui a expliqué quel était son pré carré, le rôle du directeur sportif... (...) Juni sait de quoi il parle en matière de football. Ce qui lui nuit, c'est son inquiétude permanente. Cette inquiétude a un peu déteint sur nos Brésiliens. Bruno Guimaraes, c'est lui, Lucas Paqueta, c'est lui. C'est Iznogoud mais c'est César aussi. Les relations se dégradent un peu quand je fais moins jouer Bruno car il était blessé", conclut Rudi Garcia.Rudi Garcia : « Je l’appelle Iznogoud. Il veut devenir calife à la place du calife. »
— CARRÉ (@lemediacarre) December 20, 2024
Interview de Rudi Garcia à retrouver sur notre chaîne YouTube lemediacarre samedi 21-12-2024 #ol #lyon pic.twitter.com/xBN9oSe61t