L’ancien coach se livre dans les colonnes du Progrès. Aujourd’hui, il est adjoint à l’AC Horsens, une équipe évoluant en deuxième division danoise, et découvre un nouvel environnement. Mais l’ancien entraîneur des Gones n’a pas oublié la séparation douloureuse avec son club après l’arrivée de la nouvelle direction.
Sa sortie de l’OL l’été dernier a été brutale. Alors qu’il avait assuré l’intérim sur le banc des professionnels en septembre 2023, notamment face au Havre, il espérait intégrer le staff de l’équipe première. Mais la réorganisation dirigée par John Textor, combinée à l’arrivée de Pierre Sage, l’a privé de cette opportunité d’évoluer en tant qu’entraîneur principal. L’homme qui a vu passer Rayan Cherki, Georges Mikautadze, Bradley Barcola ou encore Malo Gusto a vécu un coup dur après avoir façonné le centre de formation du club pendant plus d’une décennie.
"Mon cycle à l’OL a été incroyable", a annoncé Jean-François Vulliez dans l’interview accordée au Progrès, avant d’ajouter : "La fin a été douloureuse pour moi. À l’arrivée de Fabio Grosso, avec la restructuration du staff, j’ai été mis de côté. Ça a été le début de la fin. J’avais une histoire avec Jean-Michel Aulas, Vincent Ponsot, mais pas avec la nouvelle gouvernance".
Dans une période où l’OL semblait ne plus voir le bout du tunnel, la restructuration du club était primordiale et certains en ont payé les frais. "Je souhaitais surtout partir de l’OL dignement, et en bons termes avec la direction générale", a déclaré le proche de Jean-Michel Aulas.
Désormais, Jean-François Vulliez écrit une nouvelle page de sa carrière. Si son départ de Lyon reste une blessure, le technicien retrouve au Danemark la passion du football.
"Cette fin de cycle a été une opportunité. Cette période a été un mal pour un bien pour me recentrer sur l’essentiel et faire un point d’étape dans ma vie", a-t-il conclu.