Et malgré les gros chèques récoltés par le club brésilien, John Textor aurait du mal à trouver le chemin de son chéquier pour verser les primes promises aux joueurs.
Selon Globo, la grogne est telle dans le vestiaire que la menace d'une grève de l'entraînement des joueurs est brandie en interne.
Outre le bonus lié à la victoire en Copa Libertadores, Botafogo n'aurait toujours pas versé le 13e mois, ainsi que les congés payés. Alors que la date butoir était le 30 décembre.
Un premier report des paiements avait été fixé par le club au 7 janvier. Mais il a été encore décalé au 17 janvier…
Une information pas vraiment rassurante, quand on sait que John Textor ambitionnait de prendre une partie des revenus (et des joueurs) de Botafogo pour renforcer l'OL pour la seconde moitié de saison, et ainsi calmer la DNCG.
Dans un communiqué, Botafogo a rejeté la faute sur la CONMEBOL qui n'aurait transféré l'argent dû au vainqueur de la Libertadores à la CBF le 20 décembre. "À son tour, l'entité brésilienne a transmis la somme au club le 27 décembre, pendant une période de vacances pour le personnel financier et administratif", précise Botafogo, qui s'en prend aussi à des joueurs qui auraient réclamé une rallonge.
"Botafogo vit un moment sportif et institutionnel unique dans son histoire et continue de tout mettre en œuvre pour continuer sur le chemin de la victoire", conclut le club carioca.