Certes Lyon n'avance plus depuis deux mois, sans pour autant sombrer.
Mais Pierre Sage, c'est tout de même une remontada historique au classement la saison passée, des émotions de folie distillées aux supporters avec un jeu léché, des retournements de situation et des buts à foison, et surtout un pourcentage de victoires de 57%. Avec le coach sur le banc, l'OL a remporté plus d'un match sur deux.
C'est le deuxième plus haut taux de succès pour un entraîneur lyonnais viré.
Et il est intéressant de rappeller que le premier se nomme Alain Perrin. A l'issue de la saison 2007-2008, le coach avait remporté la Peace Cup, le Trophée des Champions, le championnat et la Coupe de France, avec un pourcentage de victoires de 64%.
Mais Jean-Michel Aulas avait décidé de s'en séparer, arguant une mauvaise entente avec son conseiller Bernard Lacombe ainsi qu'avec une partie du vestiaire.
La suite de l'histoire, on la connaît : le début de la fin pour le grand OL, qui s'est coltiné Claude Puel, intronisé dans un rôle d'entraîneur général avec un contrat longue durée. Et qui, pour la première fois depuis 2002, perdait le titre face au Bordeaux de Laurent Blanc et Yoann Gourcuff.
Impossible de prédire un sort similaire à Paulo Fonseca, fortement pressenti pour prendre la succession de Pierre Sage d'ici quelques jours.
Mais l'histoire a démontré au moins une fois qu'un président de l'OL se payant le luxe de changer une machine qui fonctionne bien a eu des conséquences dramatiques pour le club.