Car depuis plusieurs jours, Jean-Michel Aulas multiplie les critiques sur les réseaux sociaux de la politique des écologistes lyonnais et leurs conséquences pour le quotidien des habitants, notamment les embouteillages et les travaux.
Ce dimanche soir, dans un entretien au Figaro, l'ancien président de l'OL admet envisager une candidature aux élections municipales de 2026. "J’y réfléchis, bien sûr. Les sollicitations, à ma grande surprise, sont très nombreuses et viennent de tous horizons : commerçants, politiques, entrepreneurs, jeunes. Ils me font l’honneur de me demander des conseils…", indique-t-il à nos confrères.
À 75 ans, celui qui se définit comme un "amoureux de Lyon" critique ouvertement la gestion actuelle de Grégory Doucet et estime que "nous devons pouvoir mieux faire" pour la ville.
Alors que Lyon semblait acquise aux écologistes après leur victoire en 2020, certains observateurs voient en Jean-Michel Aulas une figure capable de fédérer l’opposition. Ancien proche de Gérard Collomb, il pourrait incarner une alternative crédible en agrégeant des soutiens issus de la société civile et du monde économique. Cependant, JMA reste prudent : "L’exemple de Bernard Tapie m’a fait promettre à ma famille de ne pas me lancer en politique. Je crois que c’est encore plus dur de réussir en politique qu’en football."
Une décision attendue à l’automne
Pour l’heure, Jean-Michel Aulas préfère temporiser. Il a annoncé vouloir attendre l'automne et la fin de l’Euro féminin 2025 avant de prendre une décision définitive sur une éventuelle candidature. D’ici là, il continuera d’observer attentivement la situation lyonnaise tout en poursuivant ses engagements dans le monde du football.