L'entraîneur de l'OL a écopé de neuf mois de suspension après son coup de sang contre l’arbitre Benoît Millot. Ainsi, la commission de discipline de la LFP à interdit à Paulo Fonseca d'accéder au vestiaire, au couloir ainsi qu'au banc de touche.
"Je trouve que c'est très lourd. Après, ça mérite une sanction lourde, parce que ce qu'il a fait, c'est inadmissible. Ça, ce sont des comportements qu'on ne doit pas avoir", a d’abord déclaré Antoine Kombouaré.
Mais le technicien nantais a aussi pointé la sévérité de la sanction, qui interdit à Paulo Fonseca toute présence et communication avec son équipe les jours de match : "Jusqu'à présent, quand on était suspendu, on pouvait venir avant les matches, on pouvait venir à la mi-temps, on pouvait, même en étant là-haut dans les tribunes, prodiguer des consignes. Là, il n'a le droit de rien faire. Je trouve que ça, c'est une sanction sévère. Je trouve que, quand tu es entraîneur, c'est très handicapant."
"Ils l'empêchent de travailler, tout simplement"
Le coach nantais a également évoqué l’impact de cette suspension sur l’avenir de l’entraîneur portugais à l’OL : "Il mérite d'être sanctionné lourdement. Mais là, par contre, ils l'empêchent de travailler, tout simplement. Et ça peut être grave pour la suite, par rapport à son contrat."
Enfin, Antoine Kombouaré a comparé cette décision à celle visant Pablo Longoria, président de l’OM, suspendu 15 matchs après ses accusations de "corruption" contre l’arbitrage français.
"Moi ça m'a fait rire quand j'ai vu la sanction de Pablo Longoria. Je me suis dit que Longoria allait juste être gêné parce qu'il ne pourra pas boire le champagne dans le vestiaire et sera obligé de boire la coupe de champagne en tribunes", a-t-il ironisé, avant de tacler la commission de discipline : "Si on compare les sanctions, entre celle du président et celle de Fonseca, tant mieux pour Longoria. Mais la commission de discipline, pour moi, elle est à côté de la plaque. Il faut dire les mots. Quand tu sanctionnes un président parce qu'il a parlé de corruption et puis tu as ça comme sanction... Nous, en tout cas, ça nous fait rire (les entraîneurs). Moi, ça m'a fait rire."
Laurent Prud'homme, le directeur général de l'OL, a par ailleurs remercié sur X l'entraîneur nantais pour son soutien. "Je remercie chaleureusement Antoine Kombouaré.
Interdire un coach d’accéder à son vestiaire est une entrave au droit du travail."