Le pénalty sifflé en faveur du Havre dimanche contre l’OL n’aurait pas dû être accordé. C’est ce qu’a expliqué la direction de l’arbitrage dans son debrief communiqué ce mardi.
"Le travail de l’arbitre vidéo montre que le contact entre le genou droit du défenseur et le pied gauche de l’attaquant est particulièrement léger et ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty", est-il justifié dans un premier temps. "La chute de l’attaquant intervient ensuite dans un second temps de façon désynchronisée et particulièrement exagérée", note le rapport. "Par conséquent, le pénalty accordé n’était pas attendu dans cette situation spécifique et, à l’issue du visionnage des images, l’arbitre aurait dû annuler sa décision initiale et reprendre le jeu par une balle à terre au bénéfice du gardien de but dans la surface de réparation", peut-on encore lire.
Malgré le visionnage des images, l’arbitre de la rencontre, Benoît Dechepy, n’était pas revenu sur sa décision et avait confirmé le pénalty sifflé à la 27e minute pour une faute d’Ernest Nuamah sur Ketcha.
Une erreur d’arbitrage finalement sans conséquences puisque l’OL l’a emporté 4 buts à 2.