Le football féminin en France ne connaît pas la même envergure qu’en Angleterre ou même en Espagne. Conscient de cette situation, Vincent Ponsot cherche systématiquement de nouvelles méthodes pour innover.
"On voit Chelsea, Barcelone…. Le niveau augmente de partout. Plus de monde mérite de les suivre et c’est au club de les convaincre. Elles ont la performance, les titres… ce qui leur manque, c’est l’amour du public", a déclaré le directeur général de l’OL féminin avant d’ajouter : "Les Anglais, ce qui font, c’est extraordinaire. Ils ont surfé sur l’Europe. On est en contact avec des clubs. On attend de la ligue féminine plus de travail. S’ils prennent trop d’avance, ça sera difficile".
Entre le match du "Wouf" et le DJ set de Feder ce dimanche, les actions laissent entrevoir de belles perspectives : "C’est un investissement, mais c’est un élément qu’on veut faire. Il y aura d’autres choses à venir dans le futur".
Des changements sont à venir
Les matchs des Lyonnaises sont souvent marqués par un prix d’entrée très bas comparé aux garçons, et dans certains cas, les billets étaient gratuits. Une chose qui est susceptible de changer à l’avenir car "on veut recréer cette dynamique en donnant l’envie aux gens de venir. C’est une question de principe. On paye pour voir un artiste ou voir l’équipe masculine. On est conscient qu’on n’est pas au même niveau, donc on s’adapte sur les tarifs".
Vincent Ponsot a rappelé que : "L’enjeu est de créer une atmosphère dynamique autour de l’équipe et de créer une base de public qui suive cette équipe".
La demi-finale retour face à Arsenal ce dimanche à 18h permettra sûrement d’attirer des supporters, pour encourager la meilleure équipe féminine de France et aller décrocher un nouveau titre de Ligue des Champions.